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Dans le r​é​tro

by Michel Dufresne

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1.
Parfois j’ai mal au fond de l’âme, Parfois j’ai mal à mon pays, Parfois j’ai peur qu’il rende l’âme Et que je rende l’âme aussi... Parfois j’ai mal au fond de l’âme, Parfois j’ai mal à mon pays. Parfois j’ai mal à ma mémoire, À la mémoir’ des gens d’ici, Celle des vieux que l’on ignore, Celle des autres qui oublient... Parfois j’ai mal à ma mémoire, À la mémoir’ des gens d’ici. Parfois j’ai mal à ma parlure, À cette langue de chez nous Qui n’a pas toujours fière allure, Que trop souvent même on bafoue... Parfois j’ai mal à ma parlure, À cette langue de chez nous. Parfois j’ai mal au creux du ventre Pour tous ces exclus de la vie Qui ne peuv’ pas dire : Je rentre ! Parce qu’ils n’ont pas de logis... Parfois j’ai mal au creux du ventre Pour tous ces exclus de la vie. Parfois j’ai mal à ma conscience, À l’inconscience de ce temps, À ces acheteurs de silence Qui ne font qu’acheter du temps... Parfois j’ai mal à ma conscience, À l’inconscience de ce temps. Parfois j’ai mal au fond de l’âme, Parfois j’ai mal à mon pays, Parfois j’ai peur qu’il rende l’âme Avant de devenir pays... Parfois j’ai mal au fond de l’âme, Parfois j’ai mal à mon pays.
2.
Quand je regarde derrière Au rétro de ma drôle de vie, Je vois au loin des lumières, Une ville, une place, un parvis. Des paradis éphémères Aussi bien que des lieux familiers Depuis les toutes premières Jusqu’aux toutes dernières années. On roule toujours trop vite Sur la route de sa propre vie, On fonce droit, on évite De soudain s’attacher... et l’on fuit. Quand je regarde derrière Au rétro de ma drôle de vie, Je vois des ombres qui errent Comme autant de fantômes enfouis. De vieux amis de campagne Qui rêvaient eux aussi d’avenir Et çà et là des compagnes Que je n’ai toujours su retenir. On roule toujours trop vite Sur la route de sa propre vie, On fonce droit, on évite De soudain s’attacher... et l’on fuit. Mais tout cela est derrière, Déjà loin au rétro de ma vie, Les ambitions de carrière, L’illusion d’un futur infini. On rentre ainsi dans ses terres Par un quelconque mal du pays Pour retrouver ses repères Et, qui sait ! pour revivre sa vie.
3.
Anguille 03:35
Anguille, Je suis comme l’anguille, Je remonte à la source De mes appartenances. Anguille, Je suis de ces familles, De ces familles-souches De toutes nos partances. Sous roche, Je me bats, je m’accroche, Je résiste aux courants Et aux contre-courants. Si proche De ce fleuve tout croche, Je me fonds dans ses eaux De ma peau, de mes os. Anguille, (...) Des glaces À la mer des Sargasses Je me fraie un chemin Au milieu des humains. L’espace N’est jamais une impasse Lorsque de sa maison On perçoit l’horizon. ( solo instrumental ) Nocturne, Quelquefois taciturne, Je côtoie les bas-fonds, Là où d’autres ne vont. Novembre, Je regagne ma chambre, Je rejoins l’océan De mes rêves d’enfant.
4.
Comme si ... 04:07
Nous avons fait comme si Le monde était resté le même, Quelque part dans le vingtième Quand tout se passait loin d’ici. Nous avons fait comme si La vie serait toujours la même, Comme si tous leurs problèmes N’étaient pas les nôtres aussi. Nous avons fait comme si Et comme tant d’autres sans doute, Nous avons fait comme si... Comme si... comme si... Nous avons fait comme si Nos amours seraient éternelles, Comme avant nous toutes celles Qui duraient le temps d’une vie. Nous avons fait comme si Nous n’étions que nous deux au monde, Sur la même longueur d’onde À chaque jour et chaque nuit. Nous avons fait comme si (...) Nous avons fait comme si Nos enfants n’étaient que nous-mêmes, Juste parce qu’on les aime Et qu’on leur a donné la vie. Nous avons fait comme si Les choses venaient d’elles-mêmes, Comme si dans ce système Il n’était plus question de prix. Nous avons fait comme si (...) Et voilà que l’on s’étonne Que le printemps gagne la rue, Et même l’été, l’automne... Ce que l’on n’aurait jamais cru. Nous avons fait comme si Le monde était resté le même, Quelque part dans le vingtième Quand tout se passait loin d’ici. Nous avons fait comme si Nos amours seraient éternelles Et nos enfants moins rebelles Que nous l’avions été jadis. Nous avons fait comme si (...)
5.
Dans la campagne verte je roule, je roule Sur un vieux vélo bleu du temps de mes parents, Tout comme dans un film où l’action se déroule Au fond d’une vallée, quelque part dans un rang. Il n’y a dans ce film ni effets ni cascades, Que le bruit d’un tandem qui traverse les champs, Le murmure de l’eau venant d’une cascade Ou celui d’un oiseau qui pratique son chant. Et dans ces moments-là, en regardant le nord, Je me dis que rouler dans un pareil décor, C’est rouler sur de l’or, C’est rouler sur de l’or. Dans la campagne fauve je roule, tu roules, On se roule dans l’herbe et le vent se fait chaud, Tout comme dans un film où l’action se déroule Au soleil de midi, sur le bord d’un ruisseau. Il n’y a dans ce film que très peu de paroles, À peine quelques mots et des gestes très lents, Un long panorama sur des oiseaux qui volent Et tes yeux éblouis capturés en gros plan. Et dans ces moments-là, en regardant le nord, (…) Dans la campagne blanche on se roule, on se roule Dans la neige et le froid car c’est déjà l’hiver, On se fait des châteaux qui quelquefois s’écroulent Comme nos rêves fous d’un pays toujours vert. Je nous vois dans un film où tout n’est que silence, Juste un grand champ de glace où tu marches vers moi, Moi derrière la vitre d’un chalet dans l’anse À t’écrire des vers, à calculer les mois. Et dans ces moments-là, en regardant le nord, (…) Mais il me faut quitter et refaire la file Pour regagner la ville, pour gagner ma vie. J’ignore la vitesse à laquelle je file Ou si c’est la campagne qui plutôt s’enfuit. Sur l’autoroute grise je roule, je roule, J’aperçois tout au loin les silos et le port. Je ne sais plus très bien où l’action se déroule, Si c’est la fin du film ou l’envers du décor. Et dans ces moments-là, en regardant le nord, Tout en étant conscient de rouler sur de l’or, Je me demande alors Combien de temps encore.
6.
Écrire un blues à sa fenêtre Ou sur sa galerie le soir En regardant l’été renaître Au rythme lent des balançoires. Écrire un blues comme Dylan, Qui sonne folk et un peu noir, Qui sonne un peu de la Louisiane, Juste un peu noir. Écrire un blues à sa manière Avec des images du nord, Qui raconterait nos rivières Et toutes ces ruées vers l’or. Écrire un blues comme Félix Quand il parlait de Mac Pherson, Tout en pensant à Malcolm X Dans sa prison de Charleston. Écrire un blues en plein soleil Assis au beau milieu d’un champ, Sous les cris rauques des corneilles En observant de loin les gens. Écrire un blues comme à Harlem, Comme à Boston, dans les cafés, Comme on les joue, comme on les aime Un peu jazzés. Écrire un blues à sa manière Avec des échos de l’Irlande, À travers tout ce bleu du vert Pour essayer de nous surprendre. Écrire un blues comme Offenbach Avec des mots en québécois, Des mots français et un peu black Sans qu’on nous demande pourquoi. ( solo instrumental ) Écrire un blues comme Dylan, Comme Félix ou comme Elvis, Avec le bleu de la Louisiane, Le blanc de notre fleur de lys. Écrire un blues à sa fenêtre Ou sur sa galerie le soir... Et regarder l’été renaître Avec une lueur d’espoir.
7.
Chaque fois que tu te vois dans la glace, Tu cherches l’autre, l’enfant du terroir, Celui des photos au fond du tiroir... Du tiroir. Et quelquefois, pour retrouver sa trace, Tu serais prêt à plonger dans le noir, Jusque de l’autre côté du miroir... Du miroir. Tu serais prêt à sauter dans l’étang, À remonter le ruisseau et le temps, À remarcher pieds nus dans la rivière, Refaire des ronds dans l’eau d’une pierre. Chaque fois que tu te vois dans la glace, (...) Tu serais prêt à courir dans le vent, Comme un ado à foncer droit devant, À rouler vite, quatre fois plus vite, À te lancer de là-haut dans le vide. Chaque fois que tu te vois dans la glace, (...) Tu serais prêt à traverser l’écran De ton ordi, qu’il soit petit ou grand, Traverser enfin cet écran de veille Pour pénétrer au Pays des merveilles. Chaque fois que tu te vois dans la glace, (...)
8.
Le Mitan 03:28
Un chemin de traverse Aux allures d’antan Dans la campagne verte Et hors du temps, Que l’on ferme en hiver, Que l’on rouvre au printemps Tout croche et de travers... C’est le Mitan. On y roule à basse vitesse Comme au temps de nos grands-parents, Quand les filles portaient des tresses, Les garçons des habits trop grands. Sur la butte on fait une halte Pour cueillir des fraises des champs, On se dit des choses banales, On repart tout droit vers Saint-Jean. Un chemin de traverse (...) On s’y perd sans vraiment s’y perdre Les journées de brouillard épais, Quand les rangs de piquets de cèdre Nous font croire au Temps d’une paix. Mais les cris au loin des corneilles Nous ramènent vite à la vie Dans cette plaine qui sommeille À quelques milles de la ville. Un chemin de traverse (...) Puis un jour au mitan de l’âge, De retour d’un dernier exil, On repasse par son village, On refait le tour de son île. Et sans même qu’on se le dise, On emprunte le vieux chemin, On revit toutes ses bêtises, On voudrait qu’hier soit demain. Un chemin de traverse (...)
9.
Comme un oiseau de passage Il est reparti là-haut En suivant le paysage Au travers de son hublot, Prisonnier de cette cage Filant au-dessus de l’eau, Avec pour simple bagage Son carnet, quelques stylos. Lui qui pourtant n’avait cure De ne pas être au sommet Tant que les salles obscures Lui laissaient voir qu’on l’aimait, Qui préférait rester libre D’exprimer ce qu’il pensait Que de perdre l’équilibre À ne penser qu’au succès. Ce fut son dernier voyage, Un dernier tour à la mer Nous laissant dans son sillage Un arrière-goût amer, Un si funeste équipage Que le joueur de piano Se retrouva dans les pages De presque tous les journaux. Lui qui durant sa carrière Ne recueillait çà et là Que des fragments de lumière Certaines nuits de gala, Qui souhaitait qu’on lui laisse Un coin de jardin secret Pour l’amour et tout le reste Qui n’a que peu d’intérêt. Je l’imagine qui nage En plein bonheur désormais Quelque part dans les nuages Entre les plus hauts sommets, Parmi tous ces personnages Dont il se faisait l’écho D’aussi loin que les images Dans les grottes de Lascaux. Lui qui aurait eu à peine, À peine trois fois vingt ans, L’âge de Marie-Hélène Et de nos rêves d’antan, Qui répétait à la ronde Qu’il faut retrouver l’enfant, Soi-même venir au monde, Redevenir comme avant. Et je revois le visage De cet éternel ado Qui sous ses airs d’enfant sage S’amusait dans notre dos. Comme un oiseau de passage Il est reparti trop tôt Sans un mot, sans un message… Sinon peut-être : À bientôt !
10.
Tu rêves de vie américaine Comm’ dans les séries à la télé, Une grande maison dans la plaine, Des bottes de cuir même en été. Et tu parl’ s de fierté nationale Une fois par an à la Saint-Jean, Et tu te plains de ta vie banale Le reste du temps comm’ plein de gens. Tu préfères les shows de vedettes, Ceux qui affichent toujours complet, Ceux qui font les plus grosses recettes, Mêm’ si l’on n’y chante qu’en anglais. Et tu parl’ s de fierté nationale (...) Tu reçois le prince et la duchesse, Tu déroules pour eux le tapis Tout en oubliant que leur richesse, C’est un peu sur toi qu’elle s’appuie. Et tu parl’ s de fierté nationale (...) Tu portes du linge fait en Chine, Tu bouffes des fruits venus d’ailleurs, Pendant que l’on ferme nos usines, Que l’on vend nos terres les meilleures. Et tu parl’ s de fierté nationale (...) Tu roules de nuit vers la frontière Pour passer le week-end aux États, Pour acheter des choses moins chères Que celles qu’on trouve au Canada. Et tu parl’ s de fierté nationale Une fois par an à la Saint-Jean... Et tu blâm’s les multinationales De venir nous voler notre argent.
11.
La fill’ dans le rétro N’était pas si jolie sans doute À l’entrée d’un bistro Sur cette route. La fill’ dans le rétro N’avait rien de mieux ni de pire Sinon ce rien de trop Qui vous attire. J’avais pris un détour Pour éviter le centre-ville, Les boulevards, les tours, Toutes ces files. Je suivais le trafic, On était tout près de midi, Un feu rouge et un flic, Tout se passait au ralenti. La fill’ dans le rétro N’était pas si jolie peut-être Mais j’aimais bien de dos Son port de tête. La fill’ dans le rétro N’avait sur ell’ que son sourire Et ce look intello Qui vous inspire. Je songeais à l’idée De me garer à quelques mètres Pour mieux m’en approcher, Mieux la connaître. Mais le feu était vert Et le policier impatient, Un flic n’en a que faire De vos histoir’s, de vos romans. La fill’ dans le rétro N’était plus déjà qu’un mirage À deux pas du métro Sous les nuages. La fill’ dans le rétro N’était ni grande ni petite... À peine une photo Prise trop vite.
12.
Tu es passée comme un souffle, une brise, Sans compromis, sans jamais te lasser, Tu es passée puis la vie t’a reprise... Tu es passée, tu n’as fait que passer. Les jours, les nuits n’avaient jamais de prise, Le temps tu n’en avais jamais assez, Car tu craignais qu’il n’y ait de reprise... Tu es passée, tu n’as fait que passer. Tu aurais pu t’appeler la Pauline, Janis ou Piaf ou Lhasa De Sela, Mais tu n’étais ni Julien ni Joplin... Tu as quitté, tu as tout laissé là. Tu aimais bien la glace à la cerise, C’est on ne peut plus banal, oui je sais, Mais tu aimais surtout que l’on te grise... Tu es passée, tu n’as fait que passer. Tu adorais marcher sur la banquise, Laisser le vent d’avril te caresser Tout en rêvant de soleil aux Marquises... Tu es passée, tu n’as fait que passer. Tu aurais pu t’appeler la Pauline, (...) Tu détestais avant tout la bêtise Et tous ces bruits de la grande cité, Toutes ces choses de rien qui se disent... Tu es passée, tu n’as fait que passer. Tu te foutais de n’être pas comprise, Toi qui pourtant lisais dans les pensées, La liberté tu en étais éprise... Tu es passée, tu n’as fait que passer. Tu aurais pu t’appeler la Pauline, (...) Tu es passée comme un souffle, une brise, Sans compromis, sans jamais te lasser, Tu es passée puis la vie t’a reprise... Tu es passée, tu n’as fait que passer.
13.
Dans la nuit boréale, En direction de l’est, Je songe à Montréal, Aux amis que je laisse. Et je roule, je roule Au milieu de la nuit, Et ma nuit se déroule À combattre l’ennui. Je regarde à ma montre, Il est minuit moins vingt, Je descends, je remonte, J’embarque sur la Vingt. Et je roule, je roule (...) Je traverse des villes Dont les feux sont éteints, La campagne défile Qui attend le matin. Et je roule, je roule (...) Il faut que je m’arrête, J’ai besoin d’un café, Je mets du Keith Jarrett Et je repars grand V. Et je roule, je roule (...) Déjà deux heures trente, J’ai hâte d’arriver, Il est temps que je rentre, Je commence à rêver. Et je roule, je roule (...) Dans la nuit boréale Je vois Québec au loin, J’en oublie Montréal, Je retrouve mon coin. Et je roule, je roule (...)
14.
Qu’y a-t-il au bout de nos routes, À la croisée de nos chemins, Un monde en péril, en déroute, Sans lendemain... Ou ne serait-ce qu’un ailleurs Qui nous rassemble tous enfin, À la fois pareils et meilleurs Mais sans la faim ? Juste un petit coin de ciel bleu Où se réfugier quand il pleut, Une lumière, une lueur Sur nos malheurs, Juste une parcelle d’espoir Qu’il existe un lieu quelque part, Comme une autre forme de vie Après la vie. Qu’y a-t-il au bout de nos peines, Au dernier droit de nos années, Un grand désert ou une plaine Abandonnée... Ou ne serait-ce qu’un ailleurs Où il fait bon se reposer, Où l’on renoue avec son coeur Et son passé ? Juste un petit coin de ciel bleu (...) Qu’y a-t-il au bout de nos rêves Quand nos souvenirs se sont tus, Une falaise et une grève, Des pas perdus... Ou ne serait-ce qu’un ailleurs Où l’on ne pense plus à rien, Où rien n’a vraiment de valeur, Où tout est bien ? Juste un petit coin de ciel bleu (...) Qu’y a-t-il au bout de nous-même Après tout ce qu’on a vécu, La peur de perdre ceux qu’on aime, D’être vaincu... Ou ne serait-ce qu’un ailleurs Où l’on ne fait que se bercer, Où l’on observe un peu voyeur Sans se lasser ? Juste un petit coin de ciel bleu (...)
15.
C’étaient mes ancêtres Blouin, Cloutier, St-Pierre, Comme d’autres venus de loin Par la rivière, Mes arrière-arrière-parents Du tout début des premiers rangs, Du début des premières terres De l’estuaire. C’était mon ancêtre Petit, Pierre Petit dit de St-Pierre, Venu tout droit de Normandie, D’Évreux, paroisse de Saint-Pierre, Venu comme soldat du Roy Sans se douter de tout ce froid Et que sa vie serait la terre Plus que la guerre. Pierre Petit St-Pierre Et Médéric et Zacharie Et tous ces autres qu’on oublie. Pierre Et tous les Pierre Et toutes les autres Marie De ce pays. C’était l’ancêtre Médéric Venu de Saint-Pierre au Poitou, Le premier Blouin d’Amérique À risquer le tout pour le tout Sur une terre de Saint-Jean, Saint-Jean de l’île d’Orléans, Sur une terre en bois debout Et loin de tout. C’était l’ancêtre Zacharie, Zacharie Cloutier de Mortagne, Un autre gars de Normandie Comme il nous en vint de Bretagne, Dont je descends par Azélie Née du côté de Montmagny Et qu’allait marier mon grand-père Petit St-Pierre. Pierre (...) C’étaient mes ancêtres Cloutier, Blouin, St-Pierre, Dont je suis un peu l’héritier À ma manière, Mes arrière-arrière-parents Dont je ne porte pas pourtant Le nom... mais juste un peu du sang Dans mes artères. Pierre (...)

credits

released November 1, 2012

Paroles et musiques, interprétation vocale
et participation aux arrangements : Michel Dufresne

Arrangements et accompagnements (claviers, guitares, basse, mandoline, violon, flûte, harmonica, batterie et percussions, voix et effets spéciaux) : Sylvain Dominic Simard

Clarinette et saxophone : Martin Desjardins

Flûte celtique : Pol Huellou

Prise de son, mixage et matriçage : Sylvain Dominic Simard (studio : sydproduction)

Conception graphique et photos : Michel Dufresne

Production : Michel Dufresne

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Michel Dufresne Quebec, Québec

De retour à l’écriture et à la chanson depuis une vingtaine d’années, Michel Dufresne s’est d’abord illustré comme parolier, notamment à titre de premier lauréat du concours national Chanson pour tes yeux (1999) et de finaliste à l’édition 2005 du Festival en chanson de Petite-Vallée. Il est aussi poète, photographe, vidéaste et animateur à la Télévision d'ici de Côte-de-Beaupré - Île d'Orléans. ... more

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