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1. |
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Non, ce ne sont que des riens, rien que des petits riens
Qui pimentent la vie, qui nous font la vie belle,
Juste de petits clins d’oeil qui font sourire un brin
Et qui nous font du bien lorsqu’on se les rappelle.
Le tout dernier coup de coeur comme le tout premier,
Celui qui nous transporte et nous fait chavirer
En l’espace d’à peine deux ou trois secondes,
Pour un objet sans valeur aussi bien qu’un trésor,
Pour une fille en fleur qui nous montre son corps
Comme ça simplement, sans trop s’en rendre compte.
Non, ce ne sont que des riens, rien que des petits riens (...)
Se retrouver soudain seul au beau milieu d’un champ
Sous un soleil voilé, sous un ciel menaçant
Et entendre le bruit de l’orage qui lève,
Retirer tous ses habits et goûter à la pluie,
Goûter de tout son corps jusqu’au moindre repli
Comme on goûte un bon vin en y trempant ses lèvres.
Non, ce ne sont que des riens, rien que des petits riens (...)
Découvrir enfin la mer au terme du voyage
Quand il flotte sur l’eau comme un léger nuage
Avec un phare au loin pareil à une étoile,
Mettre ses pieds dans la mer au terme du parcours
Quand on n’a jamais vu que sa ville et sa cour,
Que l’on n’a vu la mer que sur d’anciennes toiles.
Non, ce ne sont que des riens, rien que des petits riens (...)
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2. |
Il suffit quelquefois...
04:24
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Il suffit quelquefois d’un avion dans le ciel,
Surgi de nulle part et de façon soudaine
Entre les tours dorées des plus hauts gratte-ciel,
Et nous voilà parti pour des contrées lointaines.
Ce sont de courts instants d’une douce euphorie
Qui nous font oublier nos multiples problèmes
Et nous imaginer devant un plat de riz,
Dans une île du sud, parmi d’autres bohèmes.
Il suffit quelquefois de propos dans un bar,
Entendus par hasard à une heure tardive
Entre les notes bleues de quelques blues épars,
Et nous voilà plongé dans des visions fictives.
Ce sont des liaisons, des amours clandestins,
Des intrigues d’argent, des projets de vengeance,
Mais qui le plus souvent, le lendemain matin,
Se seront dissipés comme tourne la chance.
Il suffit quelquefois d’un sourire d’enfant
Aperçu dans un parc, un dimanche d’automne,
Entre les arbres gris agités par le vent,
Et nous voilà conquis par un tout petit homme.
Ce sont des souvenirs qui nous vont droit au cœur,
Des souvenirs précis de notre propre enfance
Et qui nous font l’effet d’une chaude liqueur,
Nous laissant démuni, sans aucune défense.
Il suffit quelquefois d’un regard anodin
Croisé dans une gare en début de semaine,
Entre deux cafés noirs en attendant le train,
Et nous voilà troublé au plus creux de nous-même.
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3. |
Rien qu'un artiste
03:06
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T’es un artiste,
Rien qu’un artiste,
Les pieds bien ancrés dans la terre
Et les yeux tournés vers la mer...
T’es un artiste.
T’es un artiste
Idéaliste,
Avec des rêves, des visions
Et quelquefois des illusions...
Mais tu persistes.
Tu joues avec les mots, les sons,
Avec l’espace et la lumière,
Tu réinventes nos maisons,
Tu t’introduis dans nos chaumières,
Tu réécris chaque saison
À ta façon, à ta manière.
Tu mets de l’orange et du vert
Là où il n’y avait que du noir,
Des notes blanches sur des vers
Qui sommeillaient dans un tiroir
Et tu recrées des univers
Pour nous redonner de l’espoir.
T’es un artiste
Sur une liste,
Sur une liste de suspects,
De gens qu’on surveille de près...
T’es un artiste.
T’es un artiste
Ni gai ni triste,
Avec des problèmes d’argent
Comme la plupart de nos gens...
Mais tu résistes.
Tu te méfies des vérités
Qu’on nous ressert à tous les soirs
À la radio, à la télé
Entre deux pubs et deux histoires,
Des presque demi-vérités
Qui nous ramèn’nt aux années noires.
Tu aimerais gagner ta vie
Sans être du bord des gagnants,
Tout simplement gagner ta vie
Comme le font les artisans,
Et témoigner pour cette vie
Sans devoir être partisan.
T’es un artiste,
Rien qu’un artiste,
Les pieds bien ancrés dans la terre
Et les yeux tournés vers la mer...
T’es un artiste...
Rien qu’un artiste.
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4. |
La nuque d'Annick
02:54
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Elle habite à deux pas, peut-être à quelques portes,
Du moins je le présume à l'observer passer.
Dans un petit studio sans doute, mais qu'importe !
Elle est toujours présente à travers mes pensées.
Ni jolie ni vilaine, elle a pourtant, si j'ose,
Un petit rien du tout qu'on ne peut ignorer.
C'est du reste cela, ce petit quelque chose
Qui dès le premier jour m'aura fait chavirer.
Oui, je suis amoureux de la nuque d'Annick...
Annie, Anne ou Anna, car j'ignore son nom.
Que pourrais-je ajouter, sinon qu'elle est unique
Lorsque je l'aperçois sous son frêle chignon.
Matin, midi et soir, semaine après semaine,
Elle passe et repasse à portée de ma vue,
Sans que j'aie pu savoir où son chemin la mène
Et s'il y a parfois quelque part d'imprévu.
Sa démarche n'a rien pour détourner les têtes,
Elle a le pas discret, le regard un peu froid,
Et je n'aurais, pour sûr, jamais perdu la tête
N'eût été de ce cou qu'elle porte si droit.
Oui, je suis amoureux de la nuque d’Annick (…)
Souvent je l'imagine entourée de son monde,
Un chat noir, un chat gris, quelques livres épars
Et tout près de son lit, sur une mappemonde,
Les multiples tracés d'éventuels départs.
Je l'imagine encore au piano, qui se penche,
Ou à son chevalet, cherchant l'inspiration,
Ses cheveux dénoués sur une veste blanche
Dissimulant l'objet de ma fascination.
Oui, je suis amoureux de la nuque d’Annick (…)
Vit-elle vraiment seule ou avec quelqu'un d'autre,
A-t-elle ou a-t-elle eu des amours clandestins ?
Son histoire, après tout, eût pu être la nôtre,
Il eût suffi d'un soir et d'un coup du destin.
Oserai-je lui dire, un jour, à quel point j'aime
Cet endroit de son corps qu’elle cache à demi,
Me retrouvant ainsi dans un nouveau dilemme :
Saurais-je me résoudre à n'être qu'un ami ?
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5. |
Pour un rien
03:48
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Tu sais dire,
Tu sais faire,
Me séduire
Et me plaire,
Sans rien dire
Ni rien faire,
Comme ça...
Pour un rien.
Et je n’ai
Qu’à me taire,
Qu’à me laisser
Distraire,
Me laisser
Dire et faire,
Comme ça...
Pour un rien.
Juste un peu
De Rimmel
Et de bleu
De pastel
À tes yeux
Presque ébène,
Juste un peu...
Juste à peine.
Tu sais dire, (...)
Et je n’ai (...)
Juste un bout
De soie verte,
Une blouse
Entrouverte,
Et ton cou
Et tes veines,
Juste un peu...
Juste à peine.
Tu sais dire, (...)
Et je n’ai (...)
Juste un mot,
Un silence,
Un écho,
Ta présence,
Et tes joies
Et tes peines,
Juste assez...
Juste à peine.
Tu sais dire, (...)
Et je n’ai (...)
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6. |
Toi aussi
04:23
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J’aimais bien les voyages
Du côté de Percé,
Les caps et les rivages
Et au loin le rocher,
Les sorties sur la plage
Au soleil de midi...
J’aimais bien les voyages,
Tu aimais toi aussi.
Ce n’était pas bien sûr
Paris ni le Pérou,
Ni la Côte d’Azur,
C’était juste chez nous.
J’aimais bien les voyages
Du côté de Tadou,
Les ciels de fin d’orage
Et le vent du mois d’août,
Les sirènes du large
Au milieu de la nuit...
J’aimais bien les voyages,
Tu aimais toi aussi.
Ce n’était pas bien sûr (...)
J’aimais bien les voyages
Du côté de Berthier,
Les grandes oies sauvages
Et le foin sous nos pieds,
Plein de sons et d’images
Et plein de poésie...
J’aimais bien les voyages,
Tu aimais toi aussi.
Ce n’était pas bien sûr (...)
J’aimais bien les voyages
Tout au bout de mon champ,
Parfois jusqu’au village
Ou celui de Saint-Jean,
Le bon pain de ménage
Et le vin de cassis...
J’aimais bien les voyages,
Tu aimais toi aussi.
Ce n’était pas bien sûr (...)
J’aimais bien les voyages
Même sans voyager,
Les yeux dans les nuages
À toujours te chercher.
Je n’avais plus ton âge,
Mais c’était comme si...
J’aimais bien les voyages,
Tu aimais toi aussi.
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7. |
Le promeneur
03:54
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J’entends ses pas sur le pavé,
Sur le pavé tout délavé
Par les premières pluies d’automne,
Lorsque l’été nous abandonne.
À peine une série de pas
Qui me semblent venir d’en bas,
Car je n’ai jamais vu personne,
Tout juste des pas qui résonnent.
Est-ce un passant, une passante,
Quelqu’un de jeune ou d’âge mûr ?
Pas même une ombre sur le mur
De ce fantôme qui me hante.
Est-ce une pauvre itinérante
Ou qu’une voisine qui rentre ?
Aurai-je une nuit le bonheur
De rencontrer ce promeneur ?
J’entends ses pas sur le pavé
Très tard le soir et au lever,
Mais quand je vais à ma fenêtre
Pas le moindre signe d’un être.
J’ai beau surveiller les intrus
Qui déambulent dans ma rue,
Je ne vois ni rien ni personne
Chaque fois que ses pas résonnent.
Est-ce un quidam, une étrangère,
Quelqu’un d’ici ou bien d’ailleurs,
Un détective ou un voyeur…
Ou est-ce moi qui exagère ?
Serait-ce une âme revenante
Qui nous visite à la brunante ?
Aurai-je une nuit le bonheur
De rencontrer ce promeneur ?
J’entends ses pas sur le pavé,
Toujours ses pas sur le pavé,
Tandis que passent les semaines
Et que l’hiver bientôt s’amène.
Puis quelques empreintes de pas,
Des traces qui ne restent pas,
Des traces qu’on distingue à peine
Dans cette neige grise urbaine.
Et voilà qu’un soir de novembre,
Un soir sans lune et sans néon,
J’aperçois devant chez Léon
Comme deux phares vert et ambre…
Les yeux d’un gros chat de gouttière
Adossé contre un mur de pierre,
Et je sais qu’enfin j’ai l’honneur
De rencontrer mon promeneur.
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8. |
L'île de vent
05:28
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Imaginez au loin une île
Au beau milieu de l’océan,
Une île isolée comme une île
Qu’on nommerait l’île de vent,
Une île de roche et de mousse
Avec un dernier pin géant,
Une île sans la moindre source,
Juste baignée par l’océan.
Et sur cette île minuscule,
Aucun trésor, aucun secret,
À peine un point, une virgule
Au bas d’une carte en anglais.
Imaginez au loin une île
Au beau milieu de l’océan,
Une île isolée comme une île
Qu’on nommerait l’île de vent,
Une île nue comme une dune
Dans un désert de moutons blancs,
Une île perdue dans la brume,
Juste connue des goélands.
Et sur cette île minuscule,
Pas même une trace de pas,
Rien que le sable qui recule
Sous chaque vague qui s’abat.
Imaginez au loin une île
Au beau milieu de l’océan,
Une île isolée comme une île
Qu’on nommerait l’île de vent,
Et toi qui vit au centre-ville,
Dans une tour aux quatre vents,
Imagine-toi sur cette île
Au beau milieu de l’océan...
Imagine-toi sur cette île
Au beau milieu de l’océan.
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9. |
Y'a quelque chose en toi
05:19
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Assis face à la mer océane et sereine
J’essaie de t’oublier un peu plus chaque fois,
Mais la mer est sournoise et le chant des sirènes
Me rappelle ton nom et l’écho de ta voix.
Y’a quelque chose en toi qui me poursuit sans cesse
Et qui me laisse au coeur comme un goût doux-amer,
Peut-être le parfum de ton corps... ou serait-ce
Tout simplement tes yeux qui contemplaient la mer ?
Tes yeux de matin gris quand il flotte une brume
Au large des rochers qui protègent le port,
Tes yeux de fin du jour quand la mer devient brune
Et que le vent se lève ou qu’il change de bord.
Assis face à la mer semaine après semaine
J’essaie de t’oublier mais je n’y parviens pas,
Toujours ce souvenir que la mer me ramène
Sans jamais effacer la trace de tes pas.
Y’a quelque chose en toi qui me revient sans cesse
Et qui me laisse au coeur comme un goût doux-amer,
Peut-être cette odeur de ton corps qui me reste...
Ou simplement tes mains qui caressaient la mer.
Tes mains d’enfant marquée par le ciment des villes
Alors que tu rêvais déjà de liberté,
Tes mains de femme mûre endurcie par la vie
Alors que tu pleurais pour un oiseau blessé.
Assis face à la mer depuis trop de semaines
J’essaie de t’oublier, j’essaie de t’oublier,
Et je nous imagine en route vers le Maine
Ou remontant la côte à bord d’un vieux voilier.
Y’a quelque chose en toi qui ne veut disparaître
Et qui me laisse au coeur comme un goût doux-amer,
Peut-être ce parfum, cette odeur... ou peut-être
Cet instant d’euphorie quand tu voyais la mer.
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10. |
Tous les cafés du monde
03:45
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C’est tout comme chez soi
Mais avec plus de monde,
Tous les cafés du monde
Ont quelque chose en soi,
Un rien que l’on perçoit
À des rues à la ronde,
De jolies tables rondes
Où il fait bon s’asseoir.
Un parfum de moka, de vanille ou d’amande
Qui vient vous caresser le nez et le palais,
Vous transporte au Brésil, sur la côte normande
À travers un nuage de crème ou de lait.
C’est tout comme chez soi (…)
Un air d’harmonica, de jazz ou de musette
Qui vous tire l’oreille et fait taper des mains,
Vous ramène un instant dans le vingtième siècle
Quelque part à Hambourg, Harlem ou Saint-Germain.
C’est tout comme chez soi (…)
Un regard, une voix que l’on croit reconnaître
Au milieu des clients attablés au soleil,
Et tous ces cris joyeux fusant d’une fenêtre
Jusque tard dans la nuit quand on n’a pas sommeil.
C’est tout comme chez soi (…)
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11. |
Sans Souci
04:38
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Je suis passé par Sans Souci,
Par Sans Souci en Haïti,
À une époque où dans ma vie
Je me questionnais sur la vie.
Dans le palais de Sans Souci
Que le temps avait envahi,
J’ai comme tout à coup saisi
La vraie mesure de la vie.
C’était l’histoire d’un roi noir,
Un homme épris de liberté,
Mais que l’orgueil et le pouvoir
Avaient fini par emporter.
Je suis passé par Sans Souci, (...)
D’autres depuis se sont levés,
D’autres porteurs de mots d’espoir,
Et tous se sont mis à rêver
Et rêvent encor certains soirs.
Je suis passé par Sans Souci, (...)
Parfois je songe à ces enfants
Que j’ai croisés sur mon chemin,
Me demandant s’ils sont vivants
Et ce qui les attend demain.
Je suis passé par Sans Souci,
Par Sans Souci en Haïti…
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12. |
As-tu toujours ?
05:30
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As-tu toujours ce soleil dans les yeux,
Cette lueur qui déclenche les rêves
Même les jours où il pleut sur la grève...
As-tu toujours ce soleil dans les yeux ?
As-tu toujours ce frisson dans la voix,
Ce petit rien qui vous tire les larmes
Lorsque l’on a déjà le vague à l’âme...
As-tu toujours ce frisson dans la voix ?
As-tu toujours cette photo de toi,
Cette photo de toi nue dans ta chambre,
Cette photo prise un jour de décembre...
As-tu toujours cette photo de toi ?
As-tu toujours ce joli grain de peau,
Ce grain de peau de ton cou, de tes hanches
Et ce grain de beauté sur ta peau blanche...
As-tu toujours ce joli grain de peau ?
As-tu toujours cette odeur de muscat
Dans les replis de ton corps salamandre
Et cette fleur aux effluves d’amandes...
As-tu toujours cette odeur de muscat ?
As-tu toujours ces ciels ennuagés
Sur ton écran et les murs de ta chambre,
Ces fins de jour aux lueurs bleues et ambre...
As-tu toujours ces ciels ennuagés ?
As-tu toujours ce soleil dans les yeux,
Toi qui pourtant aimais tant les nuages,
Comme jadis au temps de nos voyages...
As-tu toujours ce soleil dans les yeux ?
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13. |
Un beau moment
04:18
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Un beau moment vite passé
Entre deux plages de la vie,
Entre deux vies vite croisées
Dans une ville.
Un beau moment qu’on aimerait
Revivre encore dans sa vie,
Même dans un lieu sans attrait,
Entre deux villes.
Sur la terrasse d’un café
Quand le soleil est au plus haut,
Que tous les gens nous semblent beaux,
Qu’on en oublie jusqu’à bouffer.
Sur un banc d’une allée perdue
Dans un jardin de fin d’été,
Quand le temps paraît s’arrêter,
Que la ville s’est presque tue.
Un beau moment vite passé (...)
Dans une salle d’un hôtel
Remplie de monde à vous noyer
Qui ne fait que se vouvoyer,
Que parler d’un tel et d’un tel.
Et lorsque parmi tout ce monde,
Juste avant de vous retirer,
Vous l’apercevez dans l’entrée
Ou dans un escalier qui monte.
Un beau moment vite passé (...)
Dans une gare ou dans un train
Qui filerait vers l’infini,
Dans le silence de la nuit,
Dans le silence du matin.
Sur un bateau qui voguerait
Sur des eaux grises de brouillard,
Au milieu d’un fleuve ou d’un fjord
Que l’on aurait gardé secret.
Un beau moment vite passé (...)
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Michel Dufresne Quebec, Québec
De retour à l’écriture et à la chanson depuis une vingtaine d’années, Michel Dufresne s’est d’abord illustré comme parolier, notamment à titre de premier lauréat du concours national Chanson pour tes yeux (1999) et de finaliste à l’édition 2005 du Festival en chanson de Petite-Vallée. Il est aussi poète, photographe, vidéaste et animateur à la Télévision d'ici de Côte-de-Beaupré - Île d'Orléans. ... more
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